RESPIRE



Là où se trouve le Souffle, se trouve l'Esprit.



Notre capacité respiratoire est de cinq litres. Or, l'humain n'utilise qu'environ cinq décilitres à chacune de ses respirations, donc seulement un dixième de ce qui lui est accessible. Puisque l'on sait que le cerveau accapare à lui seul plus de trente pour cent de l'oxygène respiré, il est intéressant de penser aux capacités développées lorsque l'on respire plus profondément. Il existe un lien direct entre le rythme respiratoire et nos états de conscience.


Une personne dont l'attention est complètement absorbée, comme lors d'un raisonnement poussé ou d'un défi physique, respire automatiquement très lentement. Des souffles rapides ou inégaux accompagnent les états émotionnels dommageables, tels la peur, la luxure ou la colère. La fixité de l'attention dépend de la lenteur et de la profondeur de la respiration. La longévité est aussi intimement liée à l'utilisation de notre souffle. On le constate facilement chez des animaux tels la tortue ou l'éléphant, reconnus pour leur longévité et leur rythme respiratoire inférieur à celui de l'être humain. Dans des conditions normales, nos poumons se remplissent d'air de seize à dix-huit fois par minute, une cadence respiratoire lente et bien ressentie constitue un gage de revitalisation.



Il est important de respirer par le nez plutôt que par la bouche. Les voies nasales possèdent un système de filtre, les vibrisses, et de régulateur thermique. L'air se rend directement dans l'estomac et la respiration ventrale calme le mental, celle est idéale pour de la relaxation ou de la méditation.
Donc, il est important de respirer. Celâ semble aller de soi pour tout un chacun, mais combien de temps accordons-nous au cours de nos journées à simplement être, plutôt que faire, à prendre la liberté d'apprécier le simple fait de vivre et de le créer par cette simple capacité à respirer?

Publié par Fleurs de bach et Sahaja Yoga

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