
Candide, le jeune héros du conte de Voltaire, à qui toutes les aventures de la vie arrivent, développe au fil de ses épreuves les qualités de confiance, malgré des circonstances difficiles. Sa foi n'est pas aveugle, mais portée par un réel élan vital dénué de tout volontarisme, contrairement à son maître Pangloss, incorrigible optimiste. Martin, l'un de leurs compagnons, tout au contraire, refuse de se laisser guider par son Moi supérieur et de se considérer comme faisant partie de la grande Unité.
Il se vit comme la part souffrante d'un monde dans lequel il n'a pas de place. Il oublie par là sa consanguinité avec l'univers et se comporte en cellule cancéreuse. Ses capacités de perception se trouvent ainsi limitées à son étroit personnage et il se trouve, de ce fait, coupé de la seule source d'où pourrait venir la foi. Il pense que le raisonnement seul peut donner explication à tout. Il analyse, cogite, rumine. Mais le résultat de ces gogitations incessantes est généralement déprimant: tout va mal autour de lui! Ce sceptique perpétuel ne saurait d'ailleurs être satisfait qu'en se créant quelques soucis supplémentaires, histoire de confirmer sa perception de sa propre souffrance.
La fleur de gentiane est en relation avec la rate et le pancréas. Celui qui développe donc les qualités de la fleur a "de l'estomac", il ne se laisse pas impressionner. Il puise sa vitalité dans l'énergie stabilisatrice de celle-ci. Il jouit de ses fruits et de sa récolte, tel Candide qui, au bout de son voyage, apprend à "cultiver son jardin".
Celui qui développe les qualités de Gentiane, peut admettre les difficultés sans en éprouver du désespoir, car il ne lui permet pas d'envahir son espace mental et sa vie.
Le vrai yogi, lui, pourra vivre avec certains conflits, parce qu'il ressentira que vus sous l'angle de la grande Unité, ceux-ci ont une fonction nécessaire. Les obstacles ne le découragent pas, du fait qu'il voit toujours la Lumière de l'Esprit et qu'il connaît le Jeu du Divin.
Selon Sahaja Yoga, le problème de Gentiane sera lié, en lien avec la rate et le pancrés, au Swadhistan et au Nabhi (deuxième chakra et troisième chakra), et au Vishudhilié par rapport au détachement (cinquième chakra).
Publié par Fleurs de Bach et Sahaja Yoga
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