LE CHERCHEUR DE VERITE

Jusqu'à maintenant, dans notre civilisation occidentale actuelle, c'est par l'intellect que nous avons essayé de saisir le monde et ses mystères. Nous avons regardé le monde comme un enfant regarde un jouet mécanique dont il démonte tous les rouages pour en inventorier les secrets. Nous avons placé l'Homme et le Monde comme deux objets hétérogènes, comme deux entités étrangères l'une à l'autre. Et pourtant, la Sagesse Hermétique nous invite à considérer d'une part l'Homme dans le Monde et, de l'autre, le monde en l'Homme, comme endroit et envers d'une même médaille, d'une même réalité secrète. "Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux."

Comment retrouver, alors, ce qui nous unit à nous-même?



Le chercheur se penche en premier sur son coeur et pose cette question: "Suis-je l'Esprit?, Suis-je autre chose qu'un nom, qu'une identité? Suis-je l'enfant de quelqu'un d'autre que mon père et ma mère terrestres? Suis-je limité à cette identité que les autres croient être moi?
Se rendant compte qu'il est davantage que cela, il entreprend le Chemin et cherche un guide. Sans doute perd-il du temps auprès des nombreux "montreurs de chemin". Quand il est épuisé de leur obéir, il se demande alors: "Y a-t-il un autre guide que moi-même? Suis-je mon propre maître? Qui d'autre que moi sait ce que je suis? Qui d'autre que moi peut m'indiquer la route, puisqu'elle m'est intérieure?
Alors, ce n'est plus aux hommes, mais c'est au Divin qu'il s'adresse directement pour Lui demander: "S'il Te plait, donne-moi la connaissance pure! Donne-moi la clef qui ouvrira en moi l'accès à cette Connaissance, à la Sagesse qui est déjà inscrite en moi dans le Livre du Temps.


Ayant épousé son Nom, sa part divine en lui s'étant éveillée, alors il Sait et peut affirmer: "Je suis mon propre Maître, mon propre Guide, mon propre Gourou."


Cheminant en lui-même, en son Milieu, il s'ouvre à son coeur. Ainsi, il peut s'unir à l'Esprit. Et se disent alors ces paroles: "Je suis l'Esprit. Je suis enfant de mon Père et de ma Mère."


Mais malgré cela, parfois, parce qu'il ne croit pas encore qu'il est devenu Homme d'en Haut, le chercheur regarde son âme et la trouve "basse". Il se sent pécheur. Sa Mère en lui le réconforte: "Puisque tu es mon enfant, puisque tu es l'Esprit, tu ne peux pas être coupable à Mes yeux". "Je ne suis pas coupable!" affirme donc celui qui se sait pardonné.


Alors, ayant ceint ses reins du pardon du divin, il peut en toute quiétude dire: "S'il Te plait, Dieu, si je t'ai offensé, pardonne-moi." Et de rajouter: "Et si l'on m'a offensé, je pardonne à mon tour, à tout le monde et à moi-même. Car je ne peux considérer comme péché, ce que Tu regardes avec Amour."


Alors, peut s'accomplir la promesse faite aux hommes. Et le chercheur de vérité demande: "Sil te plait, Dieu, donne-moi ma Réalisation." Et Dieu La lui donne.



Il est ainsi devenu Trouvère, Troubadour, celui qui a trouvé et chante la gloire du Très Haut.





Publié par Fleurs de bach et Sahaja Yoga

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